Trois histoires de résistances sans violence contre la domination
Collectif
Article mis en ligne le 11 août 2023

La domination, la guerre et la violence quotidienne, sont loin d’être enterrées dans les livres d’Histoire. À côté de la résignation, ou de la logique du plus fort que parfois on résume dans l’expression «  œil pour œil, dent pour dent  », il y a une autre alternative qui consiste à développer la culture et la pratique d’une résistance sans violence.

Comme cela s’est passé dans les années quarante, avec la résistance des professeurs norvégiens à la mise en place d’un régime fasciste avec Quisling  ; en 1943, à Berlin, sous le régime hitlérien, avec la résistance essentiellement de femmes pour la libération de leurs maris juifs emprisonnés et voués à la mort  ; et enfin, en 1968, avec la résistance des Tchèques à l’invasion de leur pays par les armées du bloc soviétique. C’est ce chemin que la lecture des trois exemples ici rassemblés nous invite à entreprendre.