Je serai d’accord avec John Rackham pour dire que la notion de violence est relative : ce qui est violent pour l’un ne l’est pas toujours pour l’autre. Et une discussion pourrait s’ouvrir à l’infini qui nous conduirait à trouver des zones incertaines, « grises » ; entre la plus grande violence (...)
Dire que la violence règne dans le monde, c’est enfoncer une porte ouverte. Savoir avec Kropotkine que l’entraide est ce qui explique la survie de l’humanité n’a pour conséquence que de faire ressortir à quel point la violence est contraire au cours normal des choses. L’histoire des tentatives (...)
Mais « le futur n’est pas écrit », comme on a pu le lire dernièrement, en 2011, sur un mur d’Athènes. De son côté, Émilienne Morin, la compagne de Buenaventura Durruti, citée dans le Bref Été de l’anarchie de H. M. Enzensberger, réédité en 2010 chez Gallimard, déclarait : « Ce qui est passé (...)
Oui, quand on propose à un anarchiste d’écrire sur la colère, sur la colère anarchiste, il est fort à parier qu’il va avancer sur un terrain miné où les bombes vont exploser à chaque pas, et il est fort à craindre qu’on veuille enfermer l’auteur dans la caricature : c’est bien connu, colère et (...)
Il existe, ainsi que nous le reconnaissions dans un autre texte, des formes d’anarchisme « extra muros », autrement dit en dehors des organisations libertaires classiques. Et c’est maintenant l’usage − quand, qui plus est, ces anarchistes-là sont jeunes − de nommer ces militants « (...)