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1972-1985 Action directe non-violente en Allemagne

" Pour nous, les actions non violentes [de désobéissance civile] sont plus qu’un soutien au travail public. Elles font partie de notre tentative d’organiser le pouvoir depuis le bas..... Bien sûr, nos actions incluent toujours la volonté de parler (surtout avec les soldats). Les actions non-violentes font toujours appel à la compréhension et à la conscience des opposants, car nous n’oublions pas qu’il s’agit d’êtres humains, que nous voulons persuader et gagner à notre cause. Mais nous savons aussi... que nous ne pouvons pas dépendre uniquement de la force de persuasion de nos arguments, même lorsque nous en avons un grand nombre à présenter. Nous n’obtiendrons des changements que lorsque nous aurons développé un pouvoir suffisant de la base pour donner du poids à nos paroles".

Extrait de la déclaration de la Fédération des groupes d’action non-violente sur les actions de l’automne dans le fossé de Fulda, 1984.

NOUVEAU

Nous allons publier en français le livre de Matthew Lyons The Grassroots Network.

Présentation J’ai vécu à Berlin-Ouest d’octobre 1983 à juin 1984. J’ai rejoint les membres du groupe Grassroots de Berlin lors des actions menées en novembre 1983 pour protester contre le déploiement de missiles de croisière et de missiles nucléaires Pershing II américains en Allemagne de l’Ouest. C’est ainsi que j’ai fait connaissance avec le réseau Grassroots. Lire la suite

Introduction
En septembre 1972, un homme de la ville ouest-allemande d’Augsbourg s’enchaîne à une plaque de rue dans le centre de Barcelone. Il porte des pancartes protestant contre la persécution des objecteurs de conscience par le gouvernement espagnol. Son arrestation et son emprisonnement pendant trois mois attirent l’attention sur la campagne internationale de protestation. Quelques mois plus tard, la peine maximale pour objection de conscience en Espagne est réduite de 18 ans à 3-8 ans. Lire la suite

Du début des années 50 aux années 70
Dans ce chapitre, je me concentrerai sur la période 1972-1974, depuis la fondation du journal Grassroots Revolution, jusqu’au moment où le réseau Grassroots a commencé à se concentrer sur l’opposition à l’énergie nucléaire. Lire la suite

Action non-violente, entre ville et campagne

Avant les années 1970, l’essentiel du militantisme populaire en RFA se concentrait sur les villes. La vieille gauche, qu’elle soit sociale-démocrate ou communiste, avait placé ses espoirs dans la classe ouvrière urbaine. Même le mouvement étudiant, tout en ouvrant de nombreuses nouvelles voies politiques, restait lié à l’accent marxiste traditionnel sur la lutte urbaine et tentait de former des alliances avec les travailleurs industriels.Lire la suite

Les Grassroots dans le travail antimilitariste
L’implication du réseau des Grassroots dans le travail antimilitariste a mis en évidence encore plus nettement que ses efforts écologiques à la fois les forces et les limites de son approche de l’action non-violente.Lire la suite

Nouvelles perspectives pour l’action non-violente
Après 1980, plusieurs facteurs ont contribué à l’émergence d’un climat politique plus favorable à l’action non-violente que celui des années 1970. Tout d’abord, le précédent du mouvement écologiste : la non-violence y avait été discutée, débattue et pratiquée par de nombreux individus et groupes qui sont restés actifs dans ce domaine ou qui se sont engagés dans le mouvement pour la paix.Lire la suite

La formation à la non-violence en crise
L’expansion soudaine du militantisme a mis à rude épreuve les collectifs de formation à la non-violence affiliés à la FÖGA. À Berlin-Ouest, par exemple, le nombre de formateurs est passé d’un groupe initial de quatre à environ deux ou trois douzaines en 1983. Beaucoup des nouveaux formateurs avaient peu d’expérience directe de l’action non-violente ; ils étaient eux-mêmes nouveaux dans le mouvement et n’étaient pas les mieux placés pour proposer des formations. Lire la suite

Conclusion
Comme nous l’avons vu, le réseau Grassroots est devenu un segment restreint mais influent d’abord du mouvement écologiste, puis du mouvement pacifiste. Ses contributions doivent être évaluées dans le contexte des limitations auxquelles il a dû faire face : une base sociale étroite, une petite taille, des ressources limitées, un taux de rotation élevé et la difficulté de coordonner les groupes locaux. Lire la suite




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